Publié dans Editorial

Fianarantsoa renait !

Publié le mardi, 12 octobre 2021

« Naitre de nouveau ! » Tel est le sort agréable réservé à l’endroit à la ville de Fianarantsoa, la capitale du pays Betsileo.
A la demande de la reine Ranavalona 1ère, le gouverneur Rafaralahindrianaly fonda en 1830 la ville de Fianarantsoa, pour en faire la capitale des Betsileo. Bâtie sur une colline, Ivoneana, Fianarantsoa avait l’ambition d’être la « belle émule » de la Ville des mille bâtie, elle aussi, sur une colline, Analamanga, et étant les deux, nichées sur les mêmes hautes terres centrales. Elle assurait le rôle de point d’ancrage et de centre de rayonnement du pouvoir central d’Antananarivo. Ce fut à partir de Fianarantsoa que Manjakamiadana transmettait les instructions pour l’administration et les organisations territoriales de la partie Sud du pays. L’illustre Rainandriamampandry, qui y fut un des gouverneurs, résista aux attaques des détracteurs du royaume. Mis à part ce rôle stratégique et administratif au service de Manjakamiadana, Fianarantsoa tenait également la mission d’ancrage et de rayonnement de la religion chrétienne (protestante, catholique, …) dans cette partie australe de la Grande île. Beaucoup d’Ambaniandro (Merina) s’émigraient vers cette Antananarivo du Sud.
De l’époque coloniale aux Républiques successives, Fianarantsoa fut le dernier des soucis des dirigeants en place. Des intentions, de belles paroles, des projets et des programmes, il y en a eu en … pagaille. Mais, très peu d’entre eux ont vu le jour à tel point que Fianarantsoa a été considéré comme un « cimetière de projets » au même titre que Toliara ou autres.
Il faut effectivement attendre la montée au pouvoir d’un certain Rajoelina Andry pour que les choses daignent bouger. Dans le point XI du Velirano, Rajoelina s’engage à moderniser Madagasikara. Concrètement, il s’agit entre autres de changer en moderne le visage des grandes agglomérations du pays, de créer de nouvelles villes pour désengorger celles existantes, de réparer les grands axes, etc. Fianarantsoa, « l’égale d’Antananarivo » mérite de jouir la modernisation voulue par le régime Orange.
En déplacement dans la capitale du pays Betsileo, suite à son périple national, le Chef de l’Etat Rajoelina annonce la mise en branle de quelques grands projets dont la modernisation de la ville. Un vaste programme redonnant un nouveau visage à cette cité chère aux souveraines de Manjakamiadana mais quelque peu oubliée par les régimes successifs. En effet, les Fianarois auront droit d’ici peu à un « Pôle urbain » qui va certainement remodeler le visage de la ville. Mais en attendant, le Président Rajoelina a inauguré des « zava-bita », des joyaux qui enchanteront la population entre autres la nouvelle bâtisse de la Préfecture de Fianarantsoa. A Mahamanina, il a procédé à l’inauguration d’une EPP « manara-penitra ». Dans le District de Lalangiana, Rajoelina inaugura une nouvelle prison … « manara-penitra » comme celle à Imerintsiatosika. A Amabalavao-Tsienimparihy, un nouveau stade « manara-penitra » a été offert aux jeunes. Et ce n’est que le tout début des actions à entreprendre à Fianarantsoa et ce dans le cadre de la concrétisation du Velirano.
Avec ce qu’il (Rajoelina) a inauguré et mis en place à Mananjary, Fianarantsoa (ex –Chef- lieu de Province et Faritany) se donnera d’une nouvelle image. Elle revit de sa profonde léthargie. Une nouvelle naissance à mettre sur le compte du régime Orange.
Ndrianaivo



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Editorial

  • L’ordre public
    Un précieux bien public à protéger, un trésor national à haute valeur ajoutée en somme, un patrimoine immatériel à sauvegarder, l’ordre public caracole en tête des priorités qu’il faille avoir sous contrôle en premier lieu. Dans un pays où l’ordre public est absent en ce sens qu’il glisse vers l’anarchie, il ne peut pas y avoir une chance d’aboutir à la réussite. Dans un pays où le trouble dans tous ses états prédomine, la sérénité part en fumée et la confiance disparait. L’ordre public, la sérénité et la confiance, trois en un, garantit le développement. Comme tout trésor, l’ordre public en abrégé OR car il s’agit réellement de l’or, se cherche et se préserve précieusement.

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